L’EGLISE NOTRE DAME DE CHARMONT
L’église présente un aspect trapu dû à son clocher incomplet ainsi qu’à son bas-côté, unique, sur le nord, qui coupe les perspectives sur le seul flanc visible avec recul.
Un clocher-tour recouvre le chœur.
Il est précédé à l’Ouest par une nef à trois travées, assez haute et terminée à l’ouest par un pignon qui trahit les réfections du XiX siècle. Un bas-côté se trouve sur le flanc septentrional de la nef ; on voit bien que de la même pente que celui de la nef se trouve un peu plus bas que ce dernier.
Une sacristie est construite en appentis sur le côté oriental du clocher.
UN PEU D’HISTOIRE
Charmont doit son nom à l’occupation romaine. Un certain carolus (nom d’origine germanique) s’est installé sur cette hauteur. D’où le nom de Caroli Mons puis Charmont (l’altitude maximum de notre canton est voisine de 140 m). En 1933, sur décret, le village s’appelle CHARMONT EN BEAUCE. Cette commune qui a atteint 691 habitants vers 1830 n’a plus que 359 habitants repartis entre le Bourg et les trois hameaux Armeville, Gironville et Judainville.
Dans l’ancienne administration, Charmont était de l’intendance d’Orléans mais dépendait de Pithiviers pour la gabelle. A partir de la révolution, Charmont dépend du district de Neuville aux Bois. Il est rattaché successivement aux cantons de : Boisseaux en 1790, Erceville en 1795, Bazoches les Gallerandes en 1801, et enfin Outarville en 1806.
De 1507 à la révolution trois grandes familles se succèdent à Charmont. Les trois hameaux Armeville, Gironville et Judainville ont eu leurs seigneurs.
L’histoire dans l’Histoire
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“L’exode, l’occupation, la libération vus par un gamin de 10 ans”